vendredi 30 juin 2006

♫ And my heart was beating fast ♫

Comme quoi des fois on se pose des questions, c'est pas trop la peine.


Je retrouve le charmant charmeur chilien hier soir sur une terrasse. Pour changer. Oui bon ainsi va ma vie, c'est comme ça, unité de lieu, unité d'action, pas unité de temps mais rien ne dit que ça va pas virer au tragique. Et puis avec ce soleil, vous me connaissez...Donc terrasse.


Il me scrute bien dans les yeux en disant : regarde-moi, toi. Je m'exécute en lui demandant tout de même ce qui se passe. Il veut voir si mon regard a changé. Changé comment ? Il dit rien, on se mate, comme avant quand on se faisait de l'oeil à distance, sauf que depuis on s'est vu tout nus. Ben oui quoi, ça fait une légère différence, ça a tendance à réchauffer le regard, qui était pourtant pas tiède à la base. Je suis légèrement intriguée mais bon.


Mon pote, celui avec qui je traîne souvent au bar en bas de chez moi, celui-là même dont au sujet duquel je croyais qu'il faisait obstacle à une renconter décisive avec le charmant, tu te souviens, mon pote quoi...eh ben il nous rejoint. Voilà. Donc on arrête de se mater, parce qu'on est un minimum sociable (la preuve, on est capable de parler des minima sociaux).


À un moment, ou à un autre, mon pote se lève pour commander ou pour aller se repoudrer ou quoi ou qu'est-ce. Le charmant charmeur chilien en profite pour me glisser à l'oreille (outre sa langue) que je fais pas très attention à lui depuis que mon pote est là. Alors là je suis doublement intriguée...Mais bon pas le temps d'y réfléchir, les événement s'enchaînent, salto avant, double piqué, corrida...on discute quoi. Finalement mon pote trace.


Et c'est maintenant, mesdames-z-et-messieurs, que nous allons avoir le fin mot de l'histoire. Tenez-vous bien. Le soir où j'étais invitée à un anniversaire, récemment, il avait été question qu'on se retrouve après, le charmant et moi, mais au vu de l'heure matinale, je lui avais envoyé un SMS qui disait texto (ah aha...toujours rester simple), car il est capital pour la compréhension de chacun que ce SMS soit cité in extenso : Ouhhh il est trop tard ! Jvais pas tarder à aller mem pieuter. Jte biz.


Figure-toi, ami lecteur, que le charmant charmeur chilien a été comme qui dirait chiffonné par ce message, chiffonné un peu comme le jambon tu sais, le jambon au torchon. À première vue, rien de chiffonnant là-dedans pourtant, me semble-t-il. Sauras-tu séparer les torchons des serviettes ? Allez on réflechit un peu...Moi au départ je me suis dit, tiens, il était pas content parce que je suis pas allée le rejoindre. Que nenni. Mais qu'est-ce que ça peut bien être alors ? Il aime pas le mot pieuter. Non ? Trop de h (et pas assez de vin) dans ouhhh ? Toujours pas. Dans ce cas je donne ma langue au chat (et vice-versa).


Jte biz. C'est ça qui cloche. Pas assez chaleureux, trop impersonnel, c'est la première fois que je le biz aussi froidement alors que d'habitude je le bizoute tendrement et tout partout, et puis je lui ai même pas dit qu'il me manquait. D'où son observation attentive pour voir si quelque chose avait changé en moi. Et dans sa foulée paranoïde, hop, je m'occuperais trop de mon pote et pas assez de lui. Mais à part ça il est pas jaloux hein, vraiment pas.

jeudi 29 juin 2006

♫ Bac plus zinc et licence IV ♫

Y avait une terrasse, ouf...

Bon si vous comprenez pas, désolée mais j'ai la flemme de récapituler, vous avez qu'à être de fidèles lecteurs, tant pis (mais non, c'est pas vrai, même si tu es infidèle je t'aime bien, au contraire, ça nous rapproche).

J'y suis allée à reculons parce que moi les torticolis ça me fait pas peur et au final c'était une bonne teuf. Avec plein de monde que j'avais pas vu depuis longtemps. La question de mon cavalier s'est résolue d'elle-même (quand je vous dis que ça sert à rien de décider) puisqu'(ex)-monamour était indirectement invité. On a même mangé. J'ai rencontre un couple de gays très exotique, respectivement originaires d'un pays nordique et d'une petite île que t'aurais bien du mal à situer sur ta mappemonde. Évidemment on a fait la fermeture du bar avec une petite figue pour la route. Dodo platonique chez (ex)-monamour. Arrivée au taff tardive (début d'après-midi, ça devient n'importe quoi), mais rien que de très prévisible. Alors, de quoi tu te plains ?

Ben en fait le truc, c'est qu'en bonne chieuse que je suis, j'aurais préféré la présence du charmant charmeur chilien, surtout quand je reçois ça : ça mbrancheré dte rejoindre !? je mennuie mé jvé trouvé dkoa mokupé ! Bonne teuf ! Boi pa tro. Alors je réponds que oui mais non, les circonstances font qu'on va peut-être éviter, mais c'est trop horrible...Tinkiète pas, passe une bonne soirée ! Amuse toa bien !

Aujourd'hui je lui propose qu'on se voie ce soir. Il répond : Mouais. Si té pa tro crevé !? Bip moa. Ça me laisse un peu perplexe. Je ne sais guère comment interpréter ce oui du bout des lèvres. Est-ce à dire qu'il n'a pas envie de me voir ? m'en veut-il de l'avoir délaissé hier ? suppute-t-il des choses avec (ex)-monamour qui ne lui plairaient que moyennement (mais il arrête pas de me dire qu'il n'est pas jaloux. Alors...) ? se la joue-t-il pas dispo histoire de pas avoir l'air de me courir après ?

Que de questions sans réponse...Bon sinon on m'a dit hier que c'est sympa ce petit côté boute-en-train, mais qu'est-ce que ça cache, au final, dans les profondeurs de mon intérieur de fille un peu écorchée vive, tu vois, comme les trucs d'anatomie mais pas pareil ? (oui j'ai des discussions à haute teneur psychanalytique)

mercredi 28 juin 2006

♫ Désormais je me dore...à la poussière de météore ♫

Bon ça va comme ça, on sait ce qui s'est passé, la France exulte, tout ça pour ça. Pour c'que j'en ai à faire...D'autant que c'est pas non plus un exploit hein. Je veux dire, si encore c'était la finale, j'veux bien, mais là, oh, c'est pas la fête du slip que je sache. (Oui je soutenais l'Espagne, et alors ? C'est mon droit non ? Pas la peine de me traiter de mauvaise joueuse. En plus c'était par pur sacrifice, fallait bien qu'il y ait quelqu'un qui se dévoue dans cet appart, sinon l'ambiance est moins drôle). Et surtout, allez-y, distrayez-vous à base de victoires par procuration, divertissez-vous, ça profitera toujours à quelques-uns ce genre de crime, mais faudra pas venir se plaindre après. Tant que tu regardes les étoiles, tu vois pas que tu marches dans la merde (et paf ! non mais t'as vu, ça c'était bien envoyé).

Sinon on s'est bien amusé. Y avait des frites et de la bière, déjà ça commence bien. Oui parce que le sport sans la bière, très peu pour moi, j'aime faire les choses selon les règles. Et puis bon j'étais pas scotchée à l'écran non plus, y avait un balcon avec vue panoramique sur Paris, ici Montmartre, là la tour Eiffel, trop la classe...en bonus les bizoutages du charmant charmeur chilien.

Ce soir je suis invitée à un anniversaire. Alors déjà ça tombe pas hyper bien. Depuis le début de la semaine j'arrive au taff en fin de matinée...mais fin fin hein, juste avant midi quoi, comme personne ne peut me reprocher de pas être au taff le matin...C'est pas beau, c'est vilain, mais je peux pas faire mieux, je suis à fond là. Donc cet anniversaire, a priori, ne va pas améliorer mes performances de ponctualité. Ben non hein, ce serait étonnant. Et puis je sais pas avec qui j'ai envie d'y aller. C'est un léger problème quand on y réfléchit. Pour finir, ça se passe dans un bar. Alors, oui c'est vrai, je les fréquente les bars, inutile de le nier, mais je trouve, si je peux me permettre une opinion personnelle et tout à fait originale, que toute une soirée dans un bar où on n'est même pas sûr qu'ils fassent à manger, qui risque d'être blindé...ouais bof. S'il y a une terrasse on est sauvé. Sinon...

Bon ben sinon, puisque vous demandez des nouvelles, c'est un peu un mix de Ada en folie et de Ada en loose, un petit cocktail bien ordinaire finalement. Illustration datée du lundi 26 juin :

Coucou ! Jéspère kté pa tro crevé. Ne fume pas tro stp ! (ceci est 1 message de la protection des marmottes), ça te fera de économies é tu ora la peau douce ! Biz Avec le temps ♫ avec le temps va, tout s'en va ♫ Désolée c'est du réflexe pavlovien (non c'est pas un nouveau genre musical, abruti). Avec le temps il finira par ne plus me poser la question. Crevée la fille, oui, toujours pas reposée, non. Heureusement que je suis bronzée, c'est un bon camouflage. Quant aux clopes, au moment de ce SMS, j'étais en rade, ce qui ne veut pas dire que je ne m'en procurais pas par des moyens détournés (merci les collègues), attends tu crois quand même pas qu'il m'est possible actuellement de pas cloper comme un pompier ?)

Ooh...cé bientot fini ! (le taff. Eh non cher ami, vu mes horaires d'arrivée...je travaille quasiment en nocturne) Jsui content kté plus dclopes ! Jvé vers XXX dis moa si tu ve kje vienne te chercher a la sortie ? (euh non, j'ai autre chose à faire. Entre autres, une psychanalyse)

Jtenvoie pleins dbizous pr te donner du courage ! Jvé sk8ter san mon prt. Jtorè bien croizé ce soir. Mé si dotres trucs a fèr pa dpro é cé bien dfèr dé pauz. Voilà, je ne te le fais pas dire, c'est bien de faire des pauses, parce que là, c'est pas pour dire mais on se quitte plus, et moi ça parasite un peu ma réflexion, vu que ce mec est irrésistible, sans exagérer, c'est pas moi qui le dit, le sujet est fédérateur. Donc c'est la totale éclate, sans grande perspective d'avenir.

Je me répète mais c'est vrai, à force de regarder les étoiles, tu vois pas que tu marches dans la merde...Et là j'ai un peu la trouille d'être trop dans la lune.

lundi 26 juin 2006

Mange ta main et garde l'autre pour demain

Si vous vous attendez à des révélations fracassantes, des retournements de situation, des décisions sans appel, des prises de résolution, des dénouements spectaculaires...vous allez pas être déçus : j'ai décidé de ne rien décider.

C'est un peu ma spécialité en même temps, je vois pas pourquoi ça changerait aujourd'hui, malheureusement. On me dit : mais de quoi tu te plains, t'as deux mecs en toute transparence, pas besoin de faire de faux plans, ils sont hyper conciliants (euh oui, relativement, faut pas exagérer non plus), c'est grand luxe. Ouais ouais...mais c'est un peu la misère aussi hein. J'arrive pas à me détacher d'(ex)-monamour (d'autant qu'il est pas près de le faire non plus malgré tout) et je kiffe le charmant charmeur chilien (et réciproquement). Mais sinon, c'est totale cohérence, y a rien de paradoxal là-dedans...juste je laisse mijoter, paraît que c'est meilleur.

Le week-end a été gastronomique. Ça a commencé de façon assez classique par un steack tartare de toute beauté, accompagné de ses traditionnelles frites maison. Puis un mélange de céréales, genre blé-avoine-orge-soja, agrémenté de raisins secs et de fruits frais. Puis une salade de papaye bien pimentée avec du riz gluant. Enfin barbecue-pommes de terre pour la fête du Soleil (sous la pluie mais c'est l'intention qui compte). Entretemps grignotage de chips de maïs. Voilà pour le solide. Rayon liquide : bière, vin rouge, thé.

Si tu retrouves quelle boisson va avec quel menu, ben c'est pas la peine de frimer, c'est quand même pas compliqué. Par contre si tu parviens à deviner quel menu va avec quel partenaire, là t'es vachement plus balèze. Essaye toujours...Moi j'ai la dalle.

jeudi 22 juin 2006

♫ Le monde moderne m'emmerde, j'ai pas l'esprit d'initiative ♫

Y a des jours où t'es soulé. D'autres, t'as la gueule de bois. Jusqu'ici tout va bien. Mais les jours où tu cumules les deux, ça devient tendu, limite t'aurais la haine (cinéphile, c'est donc ton frère).

Je vous fais un récapitulatif des derniers événements.

Mardi. Séance d'analyse. Une comme ça, j'en avais jamais vécu et s'il était possible que ça se renouvelle pas, je dirais pas non. L'analyste a beaucoup parlé. Non mais, quand je dis beaucoup, c'est sérieux, il a fait des phrases quoi, le truc incroyable. Il serait ardu de vous en rendre compte dans le détail, disons juste que je me suis pris une bonne volée de bois vert dans la face, histoire que j'arrête de me la voiler. C'est pour mon bien hein, l'analyste ne joue pas avec le feu, surtout que le bois vert, pour faire du feu, paraît que c'est pas terrible...

Mon programme initial, en sortant de là, c'était d'aller à la laverie. Un petit rituel que j'aime tant (ou une nécessité si tu veux te fringuer le lendemain, ça dépend). Puis recentrage et repos dans ma solitude. Seulement, après cette séance, je reçois un SMS pour un éventuel apéro. Autre rituel, moins nécessaire mais tellement plus enthousiasmant. Laverie ou apéro, tu choisis quoi toi ?

Je vous passe les échanges de SMS au cours de cet apéro. Au final j'ai dormi, à nouveau, chez le charmant charmeur chilien.

Mercredi la journée a été douce, malgré le temps...on a mangé des frites sur le port et on a failli faire l'amour dans un petit parc en bordure de Seine, mais non quand même. Le soir mes potes nous ont retrouvés. Comme prévu le charmant charmeur chilien est parti rejoindre ses camarades pour fêter la journée du skate. Comme prévu j'ai rejoint (ex)-monamour tard dans la soirée.

Alors j'vous l'dit tout de suite, c'était peut-être la teuf de la zique mais c'était pas la journée de la femme. (Ex)-monamour m'annonce après sept ans de réflexion (au moins) que c'est avec moi qu'il veut faire sa vie, avec maison, enfants, jardin, chien méchant et barbecue le dimanche. Je lui dis que pour ma part, ben, faut voir, je sais pas trop (j'aime pas les chiens). Il peut quand même pas me reprocher d'être méfiante, à ce stade. Moi aussi j'ai besoin de réfléchir.

Plus tard il a profité d'un moment d'absence pour fouiller dans mon téléphone portable : il a lu tous les messages du charmant charmeur chilien. Mis à part le fait que ça se fait pas (maintenant c'est fait), force est de constater que je suis prise en flag. Oui mais en flag de quoi ? Les parenthèses sur l'ex sont toujours là, me semble-t-il ? Cela dit il le prend bien. Euh en vrai moyennement bien. On pourrait croire que du coup la question est réglée. Mais non, ça ne l'empêche pas de persister et signer dans ses projets nous concernant.

Alors c'est sympa le ou bien...ou bien...(esthétique ou éthique, Soren K. c'est trop un balèze, il a vraiment tout compris) mais ça va cinq minutes, à un moment faut choisir. Genre maintenant ou bien tout de suite. Parce que si le charmant charmeur chilien ne voit pas d'inconvénients à ce genre de situation, du moins je le suppose, je suppose également (nous aurons une grave discussion bientôt) qu'il n'en va pas de même pour (ex)-monamour.

Pour m'aider à faire mon choix : Alohaaa ! Jviens démerger avec la tete en vrack. (m'étonne pas, espèce de fêtard) Après le sk8 jme suis retrouvé a coté dbastille car le truc des halles était annulé. ça a duré jusko matin. Kom un idiot jé pa pri mon prt ! Jvoulè te rejoindre ! (oui mais bon c'est-à-dire que...) Et toa komen ça cé passé ?! (comme çi comme ça hein à vrai dire) Moa jé trop bu !!! (ben moi je suis soulée et j'ai la gueule de bois, tu lis pas mon blog toi ou quoi ? Ah ben non forcément, je suis très conne mais quand même) Jte bizoute ts plein !

T ou ? tu taf ? (oui monsieur, je travaille, moi, môssieur)

Oooh ! Jsui impressioné ! (moi aussi, je bats des records de nuits blanches) Tu té pa couché tro tard ? (si, trop) Jespère ktu menve pa pr hier soir ?! (ben non, t'en vouloir de quoi ? D'autant que j'étais pas vraiment dispo hein) Cé bizarre cé kom si on cété kité depuis longtemps ! Tu me manke déja (maintenant que tu le dis, j'peux le dire aussi)

Bon courage ptite marmotte ! (merci) Jtembrasse, jte mord, jte crok ! Jte fé pleins dpetis bizoux encore é encore ! (toujours aussi oral le charmant)

Je crois que je vais pas attendre les présidentielles pour m'exiler, moi. Où c'est-y qu'ils tolèrent la polyandrie déjà ? Allez, dansons la java !

mardi 20 juin 2006

♫ Ma mie, de grâce, ne mettons pas sous la gorge à Cupidon sa propre flèche ♫

Le charmant charmeur chilien me prend la tête, ok ? (pas que, c'est juste) (tout court c'est pas faux non plus).

Moi j'avais décidé d'aller boire l'apéro avec des potes, à Bastille, parce qu'on est des révolutionnaires nous, tu crois quoi ? Et donc j'y vais.

Premier SMS :

Kestufééé ? Tu tprépar a sortir du taf ? Ou tu sors plus tard ? Je suis sur une bonne petite terrasse ensoleillée, avec des amis, on s'fend trop la gueule, on parle de 2007, année mondiale de la révolution, celle où, si tu veux vraiment être dans le coup, tu t'exiles, parce que moi si Mitterrand passe, ni une ni deux, je me barre, non mais oh, c'est un scandale ! Sinon on aurait pu parler du tournoi de foot. Mais non. Après on a évoqué nos prochains projets de voyage respectifs (quelle lourdeur, mais vous avez bien vu, le temps est à l'orage. Je suis toujours à la pointe de la mode, toujours. Et je le prouve : Raymond Devos est mort). Ah les voyages...ça fait trop voyager dans sa tête. Le voyage immobile, pour ou contre ?

Second one :

Ta ptète envie detre trankil après ce we ! Jve pa tarcelé ! Si ta envie kon svoa bip moa ! Fatiguée, oui je le suis, mais après tout c'est un peu un état permanent, je dors 5-6 heures par nuit. Correct comme temps règlementaire, direz-vous peut-être, vous les sans-sommeil ou ja sais pas quoi (ça aussi c'est de l'actu haute-couture). Personnellement j'appelle ça des siestes, pas des nuits. Cela dit, oh si vas-y, harcèle-moi ! Bien sûr que j'ai envie qu'on se voit, mais je voudrais pas trop me l'avouer à moi-même, et encore moins à toi. On a passé tout le week-end ensemble, on s'est quitté vers 3h du mat, là il est approximativement 19h, alors bon hein, c'est comme qui dirait qu'on peut plus se passer l'un de l'autre, et là tu vois, on n'est pas le premier mercrdi du mois, mais y a les sirènes qui hurlent (Ulysse, sors les boules Quies, tu seras gentil), elles poussent la chansonnette les coquines, elles chantent un baiser, trop tentantes, tandis que leurs cadettes répliquent "Attention danger", mais comme elles sont plus petites, comme toute cadette qui se respecte, forcément on les entend moins bien. Donc je réponds par une espèce de compromis du style : peut-être plus tard dans la soirée, sinon demain. Et franchement je n'étais pas dupe, eh attends, j'me connais quand même...(pfff, y a du boulot, j'vous jure)

Fin de l'apéro. J'envoie un SMS qui dit que je rentre chez moi et que je l'appelle après. Il est d'accord, il finit une partie d'échecs au bar en bas de chez lui.

Je sors du métro, autre SMS : Ça y é ? Tu té fé belle ? Jsui en ba dchez toa ! Comment ça t'es en bas de chez moi ? Mais j'croyais que t'étais en bas de chez toi ! En plus j'suis même pas arrivée. Et comment tu sais que j'allais me faire belle d'abord ? Pas du tout, j'allais juste relever mon courrier, ça n'a rien à voir. Ah tiens effectivement tu fais du skate dans ma rue dis donc. Bonjour ! Quelle surprise !

On a mangé un couscous et j'ai dormi chez lui, violant ainsi mes principes de base. Oui je sais, c'est très con les principes, ça porte des mini-jupes et ça s'étonne après...Cependant j'en ai (des mini-jupes pas trop non) et je vais vous les énoncer pas plus tard que jamais (ce qui vaut mieux) :

  • dormir chez soi quand on taffe le lendemain. Simple question de logistique, je suis suffisamment à la bourre comme ça. En la circonstance, l'argument est moin porteur du fait qu'on habite à cinq minutes l'un de l'autre. Mais quand même.
  • pas de relation trop fusionnelle, parce que de la fusion à la confusion, y a que les imbéciles qui changent pas d'avis (ah les cons)
  • là j'en trouve plus mais y en a sûrement d'autres.

Les chutes sont binaires en ce moment, c'est vrai. Je ne peux pas tomber en amour de ce gars-là. Je ne peux pas ne pas tomber en amour de ce gars-là. (Tu peux rayer les mentions inutiles ou jouer au jeu des 7 différences, c'est comme tu le sens)

lundi 19 juin 2006

Bourgeois ou bohême...allo maman bobo

Souvenez-vous, je me trouvais, vendredi soir, face à une situation délicate...D'aucuns parleraient d'embarras du choix...En ce qui me concerne je dirai juste dilemme cornélien, restons simples. Mais ce genre de décision présente l'insigne avantage de mieux cerner ses priorités.

Alors voilà, c'est maintenant avéré : entre l'amour, l'amitié et le sexe, Ada choisit le sexe. Victoire du Chili par 1 à 0. Pas glorieux mais bien agréable.

Non mais vous avez vu ? Je suis toute penaude là, limite j'aurais honte ? Eh bien non, pas du tout. J'assume. Je revendique mon droit au sexe ! La lutte continue, je brûle mon soutien-gorge, manisfestons camarades...!

Ok c'est bon, je vous raconte mon week-end. Chaud devant !

Le charmant charmeur chilien est donc bien venu me chercher au taff, sur son skate collector qui date de l'époque où on n'avait pas inventé la roue (1975 (environ) avant le crucifié le plus célèbre au monde). Les p'tits djeuns l'arrêtent dans la rue pour admirer l'engin, c'est vous dire. Nous partîmes en quête d'un milk-shake, mais il était dit que ce jour-là le sort nous réserverait des sucreries d'un autre genre (vous verrez). En attendant, nous voici en terrasse, devant une bonne vieille pression des familles. On se raconte les dernières nouvelles. Il me propose de retrouver sa soeur sur une autre terrasse, où nous grignotons quelques brochettes pas dégueu ma foi. Y a des musicos qui répètent dans la salle et le chanteur a un peu une voix de fausset, ce qui en soi ne serait pas gênant si toutefois il chantait juste. À part ça tout va bien.

Plus tard chez lui...C'est là qu'entrent en jeu les sucreries sus-mentionnées. Quand je vous aurais dit que pour moi c'était une grande première, vous comprendrez qu'il ne s'agit pas de ce à quoi vous pensez. Eh non bande d'obsédés. Ça nécessite une paille, mais pas pour la bouche, plutôt en chemin de fer...La nuit fut bien blanche, avec une pêche d'enfer, et chaude.

Samedi, réveil en milieu d'après-midi. Brunch tardif fait maison, le charmant charmeur chilien étant un dieu du logis très attentionné. Y avait une brocante dans le coin. On a fait mine de s'y balader, de mater les vinyls. Mais franchement, les gars qui vendent leurs vieilles chaussures qui ont bien pris la forme de leurs pieds, ou des dinosaures en plastoc, et pourquoi pas des pin's...j'étais trop fatiguée pour apprécier. On atterrit chez sa soeur (on est tous voisins ! que le monde est petit ! ( ♫ et que la terre est basse, holidays oh oh holidays...♫ )), pour siroter un rhum-piment-épices que tellement y en a, tu peux pas toutes les reconnaître. Par contre après, ce que tu peux faire, c'est t'improviser cracheur de feu, sans problème.

Deuxième grande première (comment une première peut être deuxième, je vous demande d'y réfléchir, ça nous fera gagner du temps), samedi soir nous étions dans un bar-tabac, pas de la rue des Martyrs, non, mais un qui pourrait s'appeler le Balto ou le Rallye, tu verrais pas la différence (je passe beaucoup au tutoiement en ce moment, mais on commence à se connaître, on peut bien se permettre). Avec toutes ces expulsions- carton rouge (c'est pour qui le p'tit rouge ?), Sarko n'a qu'à bien se tenir (non mais faites un effort, c'est possible). Je crois avoir compris la règle du hors-jeu, c'est un peu comme quand tu es hors sujet mais pas exactement. Et puis là n'est pas l'essentiel. L'essentiel c'est l'ambiance du tonnerre dans la salle.

Dimanche petit déj en terrasse. Conversation à haute teneur phyto-métaphysique que je synthétiserais par cet axiome : sachant que l'infiniment grand rejoint l'infiniment petit, les plantes ont une conscience. La preuve : quand tu passes à côté d'une plante avec des ciseaux, elle dit rien (ah je t'assure qu'elle dit rien). Toi, admettons, tu en coupes un bout. Si tu repasses avec tes ciseaux, bon la plante dit toujours rien (non mais n'insiste pas, ça c'est acquis), par contre, attention, elle se rétracte. Alors bon hein, inutile de pousser plus loin la démonstration. Y a pas de fumée sans feu, mais y a de la conscience sans cerveau. Et on devrait enseigner ça aux enfants dès leur plus jeune âge. Absolument. C'est normal que t'aies du mal à assimiler, ça leur a fait ça aussi quand on leur a dit que la Terre est ronde.

Pique-nique au parc de Belleville. Un trou de verdure, sans rivière chantante (le coin où les gosses pataugent est trop peuplé), mais un val qui mousse de rayon. On a mangé plein de fruits, ça s'est fini à la fraîche au bord du canal.

Bilan. Le charmant charmeur chilien est volage. Moi aussi. Il aime les frites. Moi aussi. On s'entend bien. Moi aussi. On pourrait former une sorte de couple très libéré. On pourrait. (Ex)-monamour écourte son séjour provincial parce qu'il se galère trop et que je lui manque, il arrive d'ici quelques jours. Ce week-end a été une fête permanente, même sur les choses les plus simples (et ça n'a rien à voir avec une quelconque substance qui n'a été qu'un amusement passager). J'avais de sacrés beaux projets avec (ex)-monamour. Je ne réaliserai jamais ces projets avec le charmant charmeur chilien (ouais, jamais dire jamais, mais bon). (Ex)-monamour est plus en phase que jamais avec ces projets. Je me pose ou je continue à papilloner.

Chaos mental bordélique façon capharnaüm perméable aux intempéries, ça vous dit quelque chose ?

vendredi 16 juin 2006

Des chiffres et des lettres

Quoi encore ? J'ai rien à dire là. Rien à déclarer. Circulez, y a rien à voir. Si l'homme était moins curieux, y aurait pas autant d'embouteillages sur les autoroutes accidentées et les couloirs du web deviendraient des boulevards pour le surf.

Non mais c'est bon, j'ai l'air d'être de mauvaise humeur mais c'est juste histoire de dire hein...Bientôt le week-end, on va quand même pas se laisser emmerder non mais. Y a juste que je dois pondre des statistiques, je cite, "en express svp". Y a une chanson qui dit ♫ Aucun express ne m'emmènera vers la félicité ♫, alors on se calme, y a pas le feu au lac.

Évidemment j'étais en congé-maladie (oui bon, j'y peux rien moi s'il faisait beau, ça a fait plaisir à tout le monde que je sache). Donc j'ai pas fait mes stats du mois de mai. Et encore, je suis pas la plus cancre. Y en a, ils ont pas rendu leurs stats depuis mars. Ouh les vilains pas beaux ! Sachant que ces chiffres qu'on nous demandent de fournir finissent dans des tableaux (d'accord, de superbes tableaux excel, que si tu fermes les volets (ou si tu les ouvres, j'sais plus), bon ok la lumière fait briller la poussière de ton parquet, mais surtout t'as les lignes qui défilent mais pas la première, celle-là elle reste bien en place pour t'indiquer de quoi elle te parle, tu vois quoi), des tableaux qui eux-mêmes finissent par disparaître, enfin moi en tout cas je les revois jamais, peut-être sont-ils biodégradables et donc plutôt écologiques au final...Mais surtout de quoi j'me mêle hein ? Je te demande moi de compter combien d'heures t'as passé à faire ci et combien à faire ça ? et combien de temps tu as donné à la sacro-sainte mission de service public...mais attention seulement du lundi au vendredi hein...les samedis et dimanches c'est pas dans la même case, d'ailleurs y a pas de case pour ça, non, le service public du week-end tu le mets dans la case "Récupération" s'il te plaît. Et les réunions tu les comptes en heures, pas en nombre de réunions. Et normalement dans la case "Autres" tu n'as rien à mettre parce que tout a été soigneusement répertorié, y a pas d'oubli a priori. Tu parles, moi dans la case "Autres", je mets le temps que je passe à faire mes stats. Na.

J'arrête de vous souler, c'est contagieux.

Alors bon, le divan c'est bien, et le mieux est l'ennemi du bien, mais le thon blanc c'est excellent...Cependant quand je reçois simultanément :

Salut Ada, tout se passe bien ? Moi j'ai passé une nuit horrible. J'ai veillé jusqu'à 5h30, lumière et TV allumées, trop nerveux pour dormir à l'idée de me retrouver seul, entre quatre murs inconnus, dans une ville inconnue. (...) Ce soir si je ne suis pas trop crevé, j'irai au théâtre. Et toi, quoi de prévu ? Je t'appelle avant le théâtre (...) (Vous l'aurez compris, c'est signé (ex)-monamour)

et :

Aloha ! Tu bosses bien à XXX ? Je sk8 (franchement si je ne savais pas qu'il fait du skate, j'aurais rien compris) ds le coin, jsré bien passé voir lé XXX et tattendre a ta sortie stv ?! (oui, c'est bien le charmant charmeur chilien)

qu'est-ce que je fais ? Je saute dans un TGV pour aller réconforter pauvre (ex)-monamour ? Ou je fais visiter mon prestigieux lieu de travail en me laissant bizouter comme une collégienne derrière les escaliers, là ousqu'on fume mais les pions disent rien ? Ou encore, troisième voie, je vais pisque-niquer avec les potes dans le parc de la Villette, comme nous en avions convenu antérieurement ?

jeudi 15 juin 2006

In the mood for Love, etc

Oui, je sais ce que vous allez dire...Alors chantons les amis, en ce jour de retrouvailles (sous la fameuse grisaille parisienne, celle qui aura ma peau dorée), chantons ! ♫ Je rentre un peu tard je sais, 18 ans de retard c'est vrai, mais j'ai trouvé mes allumettes, dans une rue du Massachusetts...C'est moi, c'est l'Italien, est-ce qu'il y a quelqu'un ? ♫ Oui bon voilà, I'm back.

Je vous propose une approche thématique de ces dernières semaines.

L'opération.

Entrée à l'hosto à 18h, anesthésie à 18h30, réveil à 19h15 (pas de morphine malgré mes tentatives d'apitoiement), retour en chambre à 20h, remise en liberté 48h après. Emballez, c'est pesé. En bonus 3 semaines d'arrêt de travail pour cause rendez-vous hebdomadaire avec le gynéco. Ok je prends.

La plage.

Eau chaude, soleil de plomb, léger vent, pédalo (ouais j'ai fait du pédalo. Même que le gars nous a pourchassé parce qu'on s'éloignait trop de la zone balisée. C'est vrai qu'on commençait à se dire que la mer s'agitait drôlement). Je suis pas loin d'être noire, ce qui est du plus bel effet au taff : Alors ma pauvre, ça va mieux ? Oh mais tu as vraiment bonne mine...Euh oui, la luxthérapie, tu connais pas ?

La fête.

À l'ombre des platanes, les débuts de soirée sont doux, cueillez, cueillez vostre jeunesse...Les dîners en terrasse. La nuit à nous.

J'ai dansé dans une boîte où la moyenne d'âge était effrayante. Imaginez une foule de gens tous nés APRES 1985. Un jeune homme voulait m'inviter chez lui (vu qu'il habitait juste à côté. C'est marrant comme ils habitent tous juste à côté hein ? Viens, c'est pas loin...Ils ont des prix à cause des nuisances sonores ou bien c'est un baratin standard ?). J'ai refusé mais nous avons discuté. Comme il s'enquerrait de mon âge et que j'annonçais 25 (ouh la menteuse ! Oui bon, mais dans ces milieux hostiles, faut bien s'adapter pour survivre...), il a eu un regard étonné qui voulait dire "waw, mais t'es vieille alors ?"...ce qui en un sens est flatteur, vu qu'en réalité j'ai 82 ans...mais bon faudrait leur dire qu'il y a une vie après l'adolescence quand même.

L'amour.

Ça se complexifie. Forcément. Le gosse beau (souvenez-vous, champion de la dictée de Pivot, il remet son titre en jeu tous les ans, même pas peur) m'a rejoint quelques jours autour de l'Ascension (non, c'est pas une région. Là ousque j'étais, pour vous donner un indice, les aides-soignantes m'appelaient peucheurette). Ça se confirme, nous avons bien 11 ans d'écart...Il se nourrit de hamburgers (notamment celui qui te met du soleil à l'intérieur de toi) et de kebabs. Moi je mangeais les frites...Mais si c'est pas mimi de poser des congés spécialement pour moi ! Bref il a fait chaud.

En parlant de coup de chaud, j'ai bien failli perdre mon permis de conduire. J'vous raconte ? Bon allez, c'est bien parce que c'est vous. Mais attention, il ne faut pas reproduire cette expérience à la maison, elle a été réalisée par des spécialistes. Petit matin, sortie de boîte. Je suis au volant. Le gosse beau n'est pas vraiment d'accord mais j'insiste en lui disant que de toutes façons on va se faire arrêter, et que si quelqu'un doit se sacrifier, c'est moi, vu que lui il a vraiment besoin de sa caisse, tandis que moi, hein, à Paris c'est métro-bus de nuit-éventuellement taxi, alors...En fait sous cette façade altruiste se cache une puérile envie de conduire sa voiture de ministre avec GPS intégré...Nous roulons. Je lance pour rire "Eh te retourne pas, j'crois qu'on est suivi". D'un coup d'oeil dans le rétro, le gosse beau m'annonce qu'il s'agit d'une voiture de police et qu'ils nous font des appels de phare. Ah ! alors ? c'est qui madame Soleil ? hein ? c'est qui ? Bonsoir, dites-moi mademoiselle, vous chaloupez un peu là hein ? Vous avez consommé ? Oh non, pensez-vous, en plus j'habite juste à côté (toujours dire qu'on habite juste à côté, les jeunes l'ont bien compris). Vous avez les papiers du véhicule ? (Il faut vous dire que la voiture a une plaque toute chelou car elle est immatriculée en France mais depuis l'étranger, ce qui lui fait une tête bizarre). Pendant qu'il s'éloigne pour lire la paperasse, je demande au gosse beau de me passer un chewing-gum, vu que peu de temps auparavant il m'a appris, mais c'est à vérifier, et non pas à expérimenter je répète, que ça fausse l'alcootest. Pas le temps, il me file celui qu'il a déjà dans la bouche. Est-ce que ça suffira à masquer la vodka ? Je me vois déjà interdite de conduite pour les siècles des siècles avec PV qui mettra sur la paille ma descendance jusqu'à extinction de la dynastie...Le flic revient, me recommande la prudence et roule Mimile ! Bénissons l'entité divine qui a voulu qu'ils n'aient pas le matos pour me faire souffler, loué soit le Seigneur qui rend la police indulgente !

Le gosse beau est reparti dans sa lointaine contrée. Exit le gosse beau. Entrée en scène d'(ex)-monamour. Oui, y a des parenthèses sur l'ex. Après de longues heures au téléphone au cours desquelles je lui faisais part de mon ras-le-bol de cette relation bâtarde, (ex)-monamour me dit qu'il m'aime, que c'est sérieux, et pour le prouver, il me rejoint en louant illico presto un studio dans cette petite ville de province où je coule des jours heureux de convalescente qui fait la teuf. Inutile de préciser que nous avons passé des vacances de rêve. Oui inutile. Le seul hic, c'est qu'il y est encore, ayant pris une location mensuelle...Avec l'idée, en prime, de s'installer dans la région. Mais sinon on est ensemble...Je viens de recevoir un mail où il écrit en lettres capitales JE T'AIME. Je ne sais pas quand on se reverra. Tout cela est d'une simplicité les amis...D'où les parenthèses, restons prudents.

Parallèlement j'ai reçu plusieurs coups de fil d'un mystérieux inconnu avec qui j'aurais discuté dans une soirée et qui a très envie de me revoir. Je ne vois pas du tout qui est ce jeune homme, c'est bien simple : je ne le connais pas et surtout, je ne lui ai pas donné mon numéro de téléphone malgré ce qu'il prétend (mais qui alors ? qui a osé lui donner mes coordonnées sans m'en parler ? Un traître ou une traîtresse se cache parmi mes connaissances, je mène l'enquête).

Pour corser le tout, le charmant charmeur chilien se rappelle à mon bon souvenir par SMS interposés.

Pendant mon absence :

Soigne toi bien ptite marmotte ! jtenvoie plein pleins dbizous !

Hello ! Jespère ke tu vas bien é ktout se passe bien pr toi Je pense à toi é jtenvoie plein dpensées positives et pleins dbizous !

Profite bien du soleil ! Bonnes vacances !

Jtenvoie une pensée chaude pr cette douce soirée d'été !

Dès mon retour :

On peut svoir demain pr le ptit déj ? En fin dmat ou débu daprèm si ta besoin de te reposé ? Le soir jboss juska minuit !

Domage ktu taf demain. Dtoute façon on svoa bientot ! Bonne nuit ptite marmotte

Comment résister ? Faut-il résister ? Je vais m'allonger sur le divan et on en reparle.