Pas d'hospitalisation dans l'immédiat. Mais ce n'est que partie remise, ne soyez pas trop déçus. En tout cas je vous prie de croire que j'en aurais soupé des urgences.
On m'avait demandé de revenir lundi matin. Ce que je fis. Toujours avec ex-monamour. Examen. Il faut opérer, ça maintenant c'est une certitude. Cependant, comme je n'étais pas à jeun (un thé sucré et une clope, c'est pas à jeun), pas moyen d'intervenir dans l'immédiat. Qu'à cela ne tienne, revenez demain à jeun (pas manger, pas boire, pas fumer à partir de minuit). Ce matin donc. Mais là, pas de chance, avec les urgences de la nuit, le bloc opératoire est blindé de chez blindé.
Dis donc, c'est que ça commence à me souler cette histoire. On m'envoie prendre rendez-vous avec un gynéco de l'hosto, qui est informé de mon cas, qui m'examinera incessamment sous peu et me programmera sur un bloc. Périple dans les allées de l'hôpital vu que si c'est simple, c'est pas drôle...La secrétaire m'annonce qu'on ne peut pas me recevoir avant le 3 juillet. Non mais ça va pas du tout ça. J'explique mon cas. J'essaye de négocier. J'échoue lamentablement. À ce stade, dois-je préciser que le désespoir me gagne ?
Résultat : retour à la case départ. Il faut que je trouve un gynéco en ville (comme on dit), qui m'enverra chez un chirurgien, qui programmera une intervention (car - on pourrait presque le déplorer - ma pathologie, certes chiante, ne présente pas un caractère urgent. Ah bon).
On a coutume de dire que nous avons en France les meilleurs services publics de santé. Je ne contredis pas. Simplement je plains les autres...(et je vais hurler ma rage sur le divan avant de passer au bar en bas de chez moi)
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