lundi 3 avril 2006

They shoot horses, don't they ?

J'ai un collègue...

En fait, j'ai des tonnes de collègues, tous plus spéciaux les uns que les autres, mais disons que celui-ci a décroché le pompon. Trop inquiétant le mec. V'là l'histoire.

Son hamster - âgé de deux ans et demi, donc en fin de vie, car ça tient pas la route ces bestioles - était malade. À savoir qu'il se cognait partout (cécité), puait le chacal (hygiène défaillante) et se jetait du haut de la mezzanine (tendance suicidaire) (oui moi aussi j'ai cru, mais non, la mezzanine de SA cage. Ah il vivait pas dans un HLM, l'animal). Mon collègue en était fort peiné, normal, on souffre de voir souffrir ceux qu'on aime.

Il prit conseil auprès d'un vétérinaire qui l'incita à laisser faire la nature. Soyez fort et laissez-le crever en paix, c'est une question de jours. Oui mais c'est que ça devenait insupportable d'assister, impuissant, à cette agonie nauséabonde. Alors, prenant son courage à deux mains et le casse-noix, il décida d'abréger les souffrances de la bête en lui portant le coup de grâce...sur le crâne. Bing ! Bang ! Boum ! Mais ça suffisait pas. Allez Maïté, essaye encore, cette fois avec le tire-bouchon. Vlam !

Fin de l'histoire ? Non : le hamster, bien qu'en coma dépasse, respirait encore. Qu'à cela ne tienne, enfermons-le hermétiquement dans un sac poubelle et jetons-le dans le vide-ordure afin qu'il s'écrase onze étages plus bas. En voilà une idée qu'elle est bonne !

Conclusion du collègue : ben c'est pas facile de tuer un être vivant.

L'enfer est pavé de bonnes intentions.

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