Je rejoins ex-monamour (tu remarques rien ?) sur une terrasse, pas loin du lieu, délaissé depuis, d'un de nos premiers rendez-vous. Déjà ça fait bizarre. Quelqu'un m'a dit récemment que souvent les histoires finissent comme elles ont commencé. Sur le chemin ça me revient et tu vas rire, moi non.
Très vite on en arrive à l'essentiel, à savoir que moi je pense qu'étant donné les circonstances, vu que ça peut pas continuer, en toute logique, vaut mieux qu'on arrête (j'ai des raisonnements irréfutables parfois). Ok on arrête. Il me propose quand même d'aller dîner. Je refuse. On se quitte triste. Le lendemain il me téléphone pour aller boire un verre. Je refuse, parce que bon, souviens-toi, hier on s'est séparé pour de vrai. Oui mais on peut bien boire un verre, dit-il, ça empêche pas. Si, ça empêche. Sevrage.
Parallèlement le charmant charmeur chilien déploie des trésors de douceurs sucrées pour me convaincre de m'installer chez lui. Figure-toi qu'il ne propose pas ça à tout le monde, loin de là, que même ça va restreindre son indépendance, cette affaire (et la mienne d'indépendance, tout le monde s'en fout ?). En plus il est tout prêt à donner à mes livres la place qui leur est due...Adroit n'est-ce pas, il vise juste, tout de suite il me prend par les sentiments. Et puis ça serait une bonne transition vers un éventuel petit Totoro. Face à mes hésitations, un compromis : on fait le point dans un mois et d'ici là je réfléchis.
Pour ne rien te cacher, je ne suis pas au mieux de ma forme. Paraîtrait que c'est normal. Puis ça va s'arranger, regarde : Ta faim !? jsé knon mé lapéti vien en mangeant ! Jtattend ! Viens ! Jtemmène o vent ! Jtemmène o desu dé gens !
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