mercredi 19 juillet 2006

♫ Des draps qui chauffent un pistolet à gaufres, un avion pour deux et nous serons heureux ♫

Hier, après le taff, le charmant charmeur chilien vient m'attendre à la sortie du métro pour qu'on aille ensemble chez sa soeur déguster un couscous maison (la semoule parfumée à la cannelle, fichtre que c'est bon. Et les raisins au miel, ah...). Sur le chemin et sous la canicule, on se raconte nos journées. Je vous ai gardé le meilleur.

Ça commence par : J'ai eu une discussion avec mon ex au bar en bas. Elle dit qu'elle est encore très amoureuse mais moi pas. D'ailleurs y a jamais eu la petite étincelle entre nous. Ok je note. Ça continue par : J'ai croisé pleins de jolies filles aujourd'hui, mais aucune qui ne m'ait fait vibrer comme toi. En plus toi tu me fais rire. Là mon téléphone sonne (forcément quand on parle de vibrer, on en voit la queue). Quand je raccroche il reprend : T'as entendu ce que je t'ai dit ? Et il répète : J'ai croisé pleins de jolies filles, mais aucune...Ok je note. Plus loin : Ah qu'est-ce que j'aime quand tu souris comme ça ! Tu sais qu'j'te kiffe toi ? Ok je note.

Pendant le dîner il me lance des oeillades de braise et des oeillades de tendresse. Sans arrêt. au point que j'évite te trop le regarder. Après le dîner, je suis sur le canapé, lui la tête sur mes cuisses. J'entends une espèce de chm. Puis : Oh tu te rends compte, j'ai jamais dit ça...

Moi : J'ai pas entendu ? (en fait j'écoute Boris Vian. Trop puissant) T'as encore dit un truc dégueulasse c'est ça, espèce de grossier personnage ?

Lui : Oui, un truc vraiment dégueulasse.

Moi : je veux pas le savoir.

Lui : je sais pas ce qui m'a pris, je le dis jamais d'habitude.

Moi (finalement intriguée) : Ben vas-y, dis-le, il m'en faut beaucoup pour être choquée, tu sais bien.

Lui : Bon d'accord, j'ai dit je t'aime.

Moi : ...(ouais bon oh, y a le droit d'être pris de court des fois. Quelqu'un pourrait pas faire diversion dans ce salon au lieu de faire la vaisselle ? Oh les gens, à l'aide ! Bon ok je vais le bizouter alors)

Ce matin, tôt, très tôt. Après sa douche il vient me dire au revoir. Je dors à moitié mais quand même, j'entends : j't'adore toi.

Je récapitule : exit l'ex, tu es belle-tu es drôle, je t'aime, je t'adore. Ça s'appelle un crescendo. Que faut-il en conclure ?

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