lundi 3 juillet 2006

C'est arrivé près de chez vous...(♫ ouais presque sous ton nez ♫)

Mettons-nous en situation.

Un soir (par exemple celui de vendredi). Vous êtes sur un quai de métro. Seul. Vient à passer un gars qui chaloupe comme le Titanic en phase terminale. Il se vautre dans les escaliers. Vous lui portez secours, toujours seul, à la force du poignet et de vos bras, certes petits mais pas costauds. Résultat : 48 heures après mes muscles s'en souviennent.

Un matin (par exemple ce matin). Vous faites la queue devant le distributeur automatique de tickets de transport (car vous êtes un peu con, vous n'avez pas d'abonnement annuel, ce serait trop simple, non, vous préférez vivre à l'ancienne, eh oh faudrait quand même pas mettre la charrue avant les boeufs, les boeufs ils font la queue, point barre). Vous êtes même pas à la bourre. au bout de longtemps, la personne qui manipule l'appareil annonce que c'est en panne. La queue bascule vers le guichet. Vient à passer un gars avec la gueule en sang. La guichetière ferme son guichet pour s'occuper de lui. Résultat : non seulement j'ai été obligée de griller, mais en plus j'étais à la bourre, c'est malin.

Dans un bar (par exemple celui où vous regardez les matches de foot). Vient à passer un gars, ni bourré ni blessé, ça change, qui vous aborde : alors comment vas-tu ? Euh oui, c'est à quel sujet ? Tu te souviens de moi (sourire complice) ? Ben euh, désolée, non. Mais si, je m'appelle XXX. Ah oui bien sûr (enfin pas sûr et certain non plus), excuse-moi (mais c'est qui bordel ?). Je t'offre un verre ? Merci mais je suis avec un ami là. Et désolée hein, je suis vraiment distraite des fois (on va dire ça comme ça)...

Le charmant charmeur chilien observe la scène de loin et vous dit ensuite : alors, on se fait draguer ? Non non, c'est le copain d'une copine. Résultat : hum...

Dans un parc (par exemple je sais pas). Vous êtes allongé à l'ombre, avec un bon bouquin, vous grignotez des cerises pendant qu'une peau douce (et andine) caresse votre peau douce. De temps en temps, une bouche douce (et andine) se remplit d'eau fraîche et l'écoule, au compte-goutte, dans votre bouche. Résultat : ça s'appelle vivre d'amour et d'eau fraîche (et de cerises un peu aussi).

Dans un lit (par exemple celui du charmant charmeur chilien). Vient à passer un gars, charmant, charmeur et chilien. Il vous dit qu'il vous kiffe, qu'il y a une telle compicité entre vous, que c'est tellement fort, que vous avez le même humour. Résultat : j'ai rencard ce soir avec (ex)-monamour.

Ben oui. C'est typiquement le truc qui me fout la trouille. En plus, je vous l'ai déjà dit, le charmant charmeur chilien c'est pas possible de tomber amoureux de lui, il est trop infidèle (pas encore, mais c'est pas une raison) (moi non plus mais c'est pas pareil d'abord). Courage, fuyons.

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